Un(e) secte de Maxime chattam
Rédigé le 18 décembre 2019
Premières phrases du livre
Le rocking-chair grinçait à chaque oscillation, et son mouvement se répercutait sur les lattes branlantes de la terrasse qui s’enfonçait en gémissant avec la régularité d’une pendule. En guise de balancier, Janie Fulher donnait une légère poussée sans même s’en rendre compte, réflexe acquis pendant plusieurs décennies. Elle s’asseyait toujours à la même place, à l’angle sud-est, pour avoir une vue dégagée sur le potager et le ru, carrefours de toute une faune qu’elle aimait surprendre en levant les yeux, entre deux pages.
Pourquoi ce titre
Maxime Chattam a la très bonne idée de sortir son nouvel opus en octobre et c’est aussi la date de mes vacances. Ce qui fait que tous les ans, pour agrémenter mon long voyage en train, je me procure le nouveau Chattam. Le voyage me paraît beaucoup moins long en compagnie de Maxime 🙂
À Los Angeles, un tueur laisse ses victimes à l’état de squelette en seulement quelques heures. Dans le même temps, à New York, un ravisseur s’attaque à de jeunes gens passionnés par l’apocalypse. Atticus Gore et Kat Kordell sont les seuls à pouvoir comprendre ce qui se passe, mais ils manquent de temps.
J’ai lu le prologue de « un(e)secte » complètement en apnée et terrorisée à l’idée de lire ce qui allait en découdre. Je ne suis pas phobique des araignées, mais là j’avoue que je vais peut-être revoir mon opinion ( après Werber qui mon rendu phobique des fourmis, Chattam va-t-il en faire autant avec les insectes ?) .
Donc je disais, le prologue de « un(e)secte » est complètent flippant et hyper addictif, mais hélas il n’en va pas de même pour la suite de l’histoire, car j’ai trouvé la suite du livre complètement banale et pas flippante pour deux sous ( ouf, je vais pouvoir cohabiter tranquillement avec les araignées que je trouverai chez moi) .
Dans « un(e)secte » Maxime Chattam mets en scène un Flic homo vivant en Californie et une toute jeune détective new-yorkaise. Deux personnages fort sympathiques et psychologiquement très intéressants que nous retrouverons d’ailleurs dans de prochaines aventures. Ils vont tous les deux enquêter sur la même affaire sans le savoir et nous allons suivre leur avancée dans des chapitres dédiés qui vont s’alterner.
Étrangement, je n’ai pas retrouvé la patte de Chattam dans cette histoire, c’est une histoire policière très banale que nous propose là l’auteur. C’est dommage, car il y avait dans le prologue un sacré potentiel pour nous faire faire d’horribles cauchemars ! Trop de longueurs et de passages inutiles ont fait que ce livre est loin d’être le page-turner qu’il aurait pu être ( et que j’espérais).
Alors même si « un(e)secte » n’est pas un mauvais cru, – je l’ai préféré à » Le signal « – il est très très loin de « La Promesse des ténèbres » qui lui, m’a fait mourir de peur !
Et vous, dites-moi quel est votre roman de Maxime Chattam préféré.
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Un(e) secte de Maxime chattam est publié dans la catégorie Lectures francophones avec le(s) Thème(s) : thriller
Je n’ai jamais lu Chattam et je n’aime pas ce genre du coup je te laisse ! les araignées ne sont pas méchantes .. et elles sont toutes petites !